4)
Délocalisation des usines de productions:
La
délocalisation permet aux entreprises de bénéficier de nombreux
avantages, mais elle comporte cependant des contraintes. Elle
consiste à désigner des phénomènes de mobilité géographique du
capital à la recherche du plus fort taux de profit. Des usines
ferment pour s'implanter là où les conditions sont les plus
avantageuses. C'est pourquoi Nike, au début des années 80, a opté
pour ce mode de stratégie territoriale. Elle est ainsi une des plus
puissantes firmes multinationales. Il s'agit pour elle de contrôler
depuis des fonctions de commandement, centralisées au pays d'origine
des entreprises, appelées sous-traitants, et se situant dans des
pays étrangers, généralement en Asie.
Dans
les années 90, l'entreprise Nike a régulièrement changé de pays
de production en fonction du coût de la main d'oeuvre. Nike a fait
donc produire ses articles dans les pays à très bas salaires ou
dans les pays en voie de développement. Nike délocalise ses
entreprises de production principalement en Asie (Chine, Indonésie,
Pakistan...), en Amérique du Sud (Brésil, Méxique) et aussi en
Europe de l'est ( Biélorussie, Bosnie). Nike fut la première
entreprise dans son domaine à délocaliser. La délocalisation leur
a toutefois permis de s'assurer la domination du marché.
Nike
réalise 1% de sa production aux États-Unis, le reste est fabriqué
avec une main-d'œuvre peu qualifiée en Asie: à Taïwan, en Corée
du Sud, en Indonésie, en Thaïlande et surtout en Chine (35% de la
production totale de chaussures!) »
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